Aujourd’hui, une majorité d’individus se sent citoyen avant d’être consommateur. Cette prise de conscience rapproche des hommes des femmes de toutes origines, de toutes confessions, unis pour défendre la préservation d’un bien commun : la terre.
La tendance éthique est porteuse d’un vrai projet de société alternatif porté par le souhait d’une économie équitable, locale et handmade.
Brooklyn est incontestablement le nouvel épicentre de cette prise de conscience où s’inventent d’autres scénarios d’existence alternatifs.
Slow food, fermes verticales ou magasins coopératifs inspirent désormais le monde entier.

La mode Hipster affichant fièrement une barbe fournie, des tatouages ou des crânes chauves a un impact indéniable sur des marques de rasages comme Gillette ou de cosmétique comme L’Oréal. En cela, cette vogue a provoqué chez nous tous une nouvelle manière de consommer et de vivre. Suprême paradoxe, la déconsommation a boosté le chiffre d’affaire de certains opérateurs.

Produits en vrac
Plus qu’un simple effet de mode, la vente en vrac participe pour les concepteurs comme pour les clients d’une véritable idéologie qui s’articule en 4 points :
- Lutter contre le gaspillage des paquets ouverts mais jamais terminés
- Maitriser sa consommation au gramme près
- Supprimer les sur emballages
- faire baisser les prix de 5 à 30 % moins chers
Remise au goût du jour par les épiceries et supérettes bio, la vente au poids intéresse même les hypermarchés, souhaitant capter ce marché en hyper croissance.

Un même programme de Paris à Pékin
La menace sur la diversité des programmes. The Voice, Gossip Girls, les Kardashian, on ne compte plus les séries ou les concepts d’émissions occidentaux ayant conquis le monde entier. Cette popularité croissante d’une vingtaine d’émissions de divertissement ou de série pose le problème de la domination de super maison de production qui pour des raisons d’économie d’échelle délaisse les projets plus ambitieux culturellement.
Alain ROUSSO