L’UFC Que Choisir a testé les nouvelles étiquettes simplifiées, dont le principe est proposé par le projet de loi de santé publique. L’étude révèle que, loin de stigmatiser certains produits, elles restitueraient aux consommateurs la liberté de choisir en fonction de leurs goûts et du prix.

Non seulement il constitue un outil efficace pour lutter contre le surpoids et les maladies associées, mais il ne conduit à la stigmatisation d’aucune catégorie d’aliments. Ce sont les conclusions auxquelles est parvenue l’association de consommateurs UFC-Que Chosir après avoir testé, sur 300 produits alimentaires, le nouveau système d’étiquetage simplifié proposé début 2014 par le professeur Serge Hercberg et dont le principe est consacré par le projet de loi de santé publique.

Articulé autour de cinq couleurs allant du vert au rouge selon les caractéristiques nutritionnelles de l’aliment (calories, graisses saturées, sucres, sel …), le dispositif testé présente tout d’abord l’avantage de faciliter considérablement le choix du consommateur, souligne l’association.
Jusqu’à présent confrontés au tableaux nutritionnels issus de la réglementation européenne – que huit personnes sur dix avouent ne pas comprendre – les consommateurs disposeraient désormais d’une indication saisissable en un coup d’œil sur la qualité globale de l’aliment. “Une information indispensable pour pouvoir rééquilibrer son alimentation et ainsi réellement assumer la responsabilité de sa santé”, souligne le président de l’UFC-Que Choisir, Alain Bazot.
La Tribune – Giulietta Gamberini